Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 janvier 2014 4 09 /01 /janvier /2014 17:49

Les traditions ont du bon : voici venu la période des vœux  ! Nous souhaitons à chaque Carolomacérienne et à chaque Carolomacérien une bonne et heureuse année 2014. Nous avons une pensée particulière pour tous ceux qui sont accablés par la maladie ou qui sont dans la peine.


Alors que les difficultés restent grandes pour beaucoup d’entre nous, nous formons aussi des vœux de changement pour l’année à venir. Notre situation doit maintenant s’améliorer. Nous sommes prêts à prendre notre part dans les changements nécessaires. C’est pourquoi nous formulerons prochainement toutes nos propositions d’action.

Il est justement un domaine dans lequel le changement est plus nécessaire que jamais à Charleville-Mézières, c’est celui du stationnement et de la circulation dans notre ville.

 

L’an dernier, les automobilistes voulant stationner à Charleville-Mézières ont versé la somme colossale de 1,5 million d'euros à la Ville, entre les horodateurs et les PV. Et sans compter le temps perdu à chercher de la place...

Se garer est devenu mission impossible dans le centre, tandis que la pagaille la plus grande règne à Mézières ou autour de l'hôpital de Manchester, sans oublier la gare devenue quasiment inaccessible. Résultat, notre ville se vide, les commerces ferment et plusieurs centaines d'emplois ont déjà disparu. Aussi, nous faisons des propositions claires :

1. Stationnement gratuit pendant 1 h 30, le samedi ainsi que chaque mercredi et vendredi après-midi afin de permettre à chacun de revenir faire ses courses en ville ;

2. Création de nouveaux parkings proches du centre-ville (ancien parking du Conforama, ancien hôpital Corvisart, etc.), à Mézières et à proximité de l’hôpital de Manchester ;

3. Création d’un dépose-minute à la gare accessible à tous ;

4. Révision du plan de circulation dans Charleville-Mézières, aujourd’hui totalement inadapté et qui provoque des bouchons inacceptables ;

5. Signalement obligatoire des PV électroniques, car il est inadmissible d’être verbalisé sans en être averti immédiatement.

 

Notre engagement, c’est de vous faciliter le stationnement et la circulation, pour rendre notre ville à nouveau attractive et dynamique. Nous refusons de voir notre ville continuer à décli- ner. En permettant à chacun d'y accéder au moindre coût, il est possible de redonner vie à Charleville-Mézières.

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 01:00

À la fin du mois de mars 2014, notre Ville aura une nouvelle équipe municipale, élue pour six ans. Alors que les difficultés s’accumulent à Charleville-Mézières, cette élection peut être l’occasion d’un vrai changement. Mais changer les hommes ou les femmes ne suffira pas. Il faut changer la manière de faire de la politique, sur la base de principes nouveaux :

 

Ne nous trompons pas de priorité : la priorité des priorités pour nos concitoyens, c’est l’emploi. La municipalité sortante s’est occupée de certains sujets comme la culture, mais elle ne s’est jamais mobilisée sur l’emploi et le développement économique. Résultat  : malgré un coût prodigieux, la pépinière d’entreprises est un échec, la zone du Val de Vence s’est remplie d’entreprises déjà présentes à Charleville-Mézières et il aura fallu 10 ans pour qu’un bâtiment tertiaire voie le jour dans notre ville. Que de temps perdu !

 

Aimons Charleville-Mézières : aimer sa ville, c’est se mettre au service de ses concitoyens. Le rôle d’une équipe municipale, c’est de régler les problèmes des habitants, aussi rapidement que possible. Les élus de Charleville-Mézières doivent être au service des gens et non l’inverse. Les courriers doivent avoir des réponses et obtenir un rendez-vous en Mairie ne doit pas prendre plus de 8 jours.

 

Restons pragmatiques : l’idéologie n’a pas sa place dans la gestion d’une ville de 49 000 habitants. Pourtant, par idéologie, l’équipe municipale refusa jadis l’application du dispositif «  Bassin d’Emploi à Redynamiser  » dans notre ville. Aujourd’hui encore, la municipalité refuse le recours à la vidéo-protection alors qu’il s’agit d’un outil au service de la sécurité, utilisé par la quasi-totalité des villes de France.

 

Travaillons avec tout le monde : un Maire doit savoir travailler avec toutes les collectivités, quelles que soient les étiquettes politiques. J’ai convaincu mes collègues du Conseil général de participer à tous les projets de Charleville- Mézières. Malgré cela, la municipalité multiplie les mesquineries contre le Département, comme lorsqu’elle veut faire payer les collégiens pour l’utilisation des gymnases municipaux ?

 

Rassemblons : c’est tous ensemble que nous pourrons relever Charleville-Mézières. Pas en jouant un quartier contre les autres. Pas en opposant les contribuables aux employés municipaux. Pas en privilégiant les jeunes contre les vieux, ou l’inverse. Nous aurons besoin de chacun pour redresser Charleville-Mézières et changer le destin de notre ville.

 

D’ici là, au nom du groupe municipal d’opposition, je souhaite à chacun et chacune d’entre vous de très bonnes fêtes de fin d’année.

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 14:42

Priorité à l'emploi !

 

L’INSEE en 1999 avait comptabilisé 55  481 habitants dans notre ville. En 2010 (dernier chiffre disponible), la population municipale de Charleville- Mézières était évaluée à 49 810 personnes. En dix ans, près de 5 700 habitants ont quitté Charleville- Mézières, soit une baisse de 10% de la population. Les conséquences de cette situation sont dramatiques. Moins d’habitants, c’est encore moins d’activité économique locale, moins de clients dans les magasins, moins d’usagers dans les services publics. Moins d’habitants, c’est aussi moins de contribuables pour supporter la pression fiscale imposée par la municipalité.

Enfin, avec moins d’habitants, la charge de la dette de Charleville-Mézières (qui a doublé depuis 2001) est plus lourde sur les épaules de ceux qui restent. A Charleville-Mézières, la dette par habitant est passée de 789 euros en 2000 à 1 792 euros par habitant en 2013.

Pourtant, peu de choses sont faites pour s’at- taquer à la racine de notre déclin : la situation de l’emploi. A Charleville-Mézières, hélas, le développement économique est au point mort. La communauté d’Agglomération a été bâtie en 2004 en mettant en avant l’emploi. Près de 10 ans plus tard, le bilan est bien mince.

Le bâtiment dédié à l’emploi tertiaire à proximité de la gare n’a toujours pas vu le jour. La zone d’activités du Val de Vence se remplit essentielle- ment avec des entreprises déjà installées dans les Ardennes. Quant aux locaux aménagés à la Ronde-Couture, ils ne trouvent apparemment pas preneurs, mais nous coûtent déjà très cher. Enfin, la situation du commerce au centre ville s’aggrave continuellement, sans susciter aucune réaction.

Pour nous, au contraire, l’emploi doit devenir la priorité numéro un de l’action des élus de Charleville-Mézières. C’est aussi ce que nous disent nos concitoyens en réponse au questionnaire distribué dans toutes les boites aux lettres de la ville.

Et en ce qui me concerne, je n’ai pas attendu l’approche des élections pour agir sur le terrain de l’emploi. En 2006, j’ai obtenu que l’Agence Nationale des Titres Sécurisés soit implantée à Charleville-Mézières. Elle s’y trouve toujours. Elle a créé une centaine d’emplois bienvenus et d’autres pourraient encore suivre.

Plus récemment, comme conseiller «  transports » de l’ancien Président de la République, je n’ai eu de cesse d’obtenir le financement du chantier de l’autoroute A 304 qui reliera Charleville-Mézières à la frontière belge. C’est acquis. C’est un investissement considérable qui génèrera un millier d’emplois dans le département pendant les quatre années de travaux.

Demain, nous voulons continuer à œuvrer en faveur de l’emploi. Ce sera notre priorité absolue pour Charleville-Mézières.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 14:59

Notre ville traverse une période troublée : départ surprise, en cours de mandat, de Claudine Ledoux pour un poste d'« ambassadrice à la coopération régionale dans l'océan Indien », élection, sans surprise cette fois, de Philippe Pailla pour lui succéder, menaces puis maintien du 3e Régiment du Génie mais seule- ment jusqu’en 2014…

Indifférents à cette valse des annonces, nous poursuivons notre dialogue avec les Carolomacériens. Le questionnaire que nous leur avons adressé a commencé à livrer ses enseignements. Près de 1 500 de nos concitoyens nous ont répondu et je les en remercie. Pour plus d’un Carolomacérien sur deux (52 %), les impôts locaux doivent être la priorité de la prochaine équipe municipale. Cette préoccupation arrive de peu devant l’emploi, cité par 48 % des questionnaires. Et pour 85 % des per- sonnes ayant répondu, il est aujourd’hui indispensable de baisser les impôts locaux à Charleville-Mézières en faisant les économies nécessaires.

Comment donner tort à nos concitoyens ? Pour une petite maison dans le quartier de Mohon, la part dédiée à la Ville et à AFFICHE Bl’Agglo dans les impôts locaux (taxes foncières, taxe d’habitation et taxe ordures ménagères) a augmenté de 59 % entre 2000 et 2012, passant de 1 465 à 2 328 euros. Cette hausse est très supérieure à l’évolution des revenus sur cette période. Au final, c’est le pouvoir d’achat des Carolomacériens qui a reculé. Ce n’est hélas pas fini ! Après 2 % de haus- se en 2013, l’année 2014 sera celle de tous les dangers pour nos impôts locaux. En effet, les particuliers vont supporter dans leurs impôts les conséquences de la création de la grande agglomération Charleville-Sedan. D’autant que la nouvelle agglomération sera très loin de recevoir de l’Etat les sommes mirifiques (19 millions d’euros) que les élus de Charleville-Mézières nous faisaient miroiter l’an dernier.

Pour rendre notre ville à nouveau attractive, pour redonner du pouvoir d’achat à nos concitoyens, nous voulons examiner tous les moyens de baisser les impôts locaux à Charleville-Mézières. En élus responsables, nous savons que, pour baisser les impôts, il faut commencer par faire des économies sur les dépenses. C’est ce que nous proposons. Afin de réaliser immédiatement un demi-million d’euros d’économies, nous proposons de diviser par deux le nombre des adjoints et les indemnités des élus, de supprimer le cabinet du Maire et de faire le ménage dans les moyens dont disposent aujourd’hui les élus : qui peut comprendre qu’il faille une voiture avec chauf- feur pour transporter le maire de Charleville-Mézières dans sa propre ville ?

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 00:01

En mars 2014, les Carolomacériens choisiront l’équipe municipale qu’ils veulent pour diriger leur ville pendant les six années à venir. Vu les difficultés que connait Charleville-Mézières aujourd’hui, ce sera un moment crucial pour nous tous. D’ici là, nous voulons un véritable débat sur l’avenir de notre ville, un débat honnête, un débat digne, un débat fructueux. Pour animer ce débat, nous présenterons nos propositions pour Charleville-Mézières à l’automne.

Mais avant de partager nos convictions et nos idées, nous avons voulu donner la parole à ceux qui ne l’ont jamais, à ceux que nos élus n’écoutent plus et depuis longtemps. Nous avons demandé aux Carolomacériens de nous dire ce qu’ils pensaient de leur ville, de ses atouts, de ses faiblesses, dans le cadre d’une grande consultation citoyenne et anonyme. Le résultat est au-dessus de nos espérances. Avec 20 000 questionnaires distribués dans les boites aux lettres de la ville, les spécialistes nous annonçaient que nous aurions 500 retours. Nous avons d’ores et déjà dépassé les 1 300 questionnaires remplis.
Il existe bien entendu de nombreux citoyens déçus, voire dégoutés par la politique. On peut les comprendre. Mais comme pour la pétition en faveur du 3ème Régiment du Génie, le nombre des questionnaires remplis par les Carolomacériens témoignent de leur attachement à notre ville, qu’ils ne veulent pas voir mourir.
Chacun des questionnaires reçus est d’une grande richesse. Beaucoup de nos concitoyens ont pris le temps de formuler des remarques détaillées et de nous donner leurs propositions pour Charleville-Mézières. Je veux sincèrement remercier chacun et chacune de sa réponse.

 

En cas d’oubli, il est encore possible de demander un questionnaire au 03 24 59 96 38

ou d’y répondre sur le site Internet dédié à cette consultation : www.parolesdecarolos.fr

 

A la date du 16 août où la municipalité nous demande cette tribune, nous sommes encore en train de dépouiller les centaines de questionnaires reçus. Nous y consacrerons le temps nécessaire afin que chaque avis soit lu et pris en compte. Toutes les suggestions reçues nous permettront de formuler les réponses attendues par les Carolomacériens. C’est l’idée que nous nous faisons du travail municipal : écouter et dialoguer en direct avec les habitants de notre ville, avant de formuler des propositions dans l’intérêt de tous.
En attendant, je souhaite à chaque Carolomacérienne et à chaque Carolomacérien, une très bonne rentrée et tout le courage qu’il faut pour affronter la période actuelle.

 

IMG_3375_DxO-copie-1.jpg

Partager cet article
Repost0
5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 13:57

LA VILLE DE CHARLEVILLE-MÉZIÈRES ?

 

Quelle collectivité a participé au financement du centre aquatique de Charleville-Mézières, à la salle Reine Bestel du Theux, à la rénovation du théâtre municipal ou au Festival des Marionnettes depuis sa création ? Quelle collectivité s’est engagée aux côtés de Charleville-Mézières pour la construction d’une salle de basket, dans la rénovation du Musée Rimbaud ou dans la transformation de l’ancien magasin Troussel qui doit accueillir l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette ? Qui examine, en ce moment même, le projet de transfert de la MJC Gambetta, absolument vital pour le développement de cette structure ?
Alors que la Ville de Charleville-Mézières n’y contribue pas elle-même, quelle collectivité participe aussi à la rénovation des maisons de retraite de l’hôpital de Manchester ? Quelle collectivité a permis l’installation de l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (100 emplois nouveaux) dans notre ville en rénovant plus de 2 000 m2 de bureaux au coeur de Charleville-Mézières ? Qui aujourd’hui encore construit à Villers-Semeuse le premier et seul bâtiment tertiaire de l’agglomération, dont nous avons tellement besoin pour développer l’emploi dans ce domaine ?
Arrêtons-là le suspense…Il s’agit du Conseil général des Ardennes. Malgré les critiques incessantes de la municipalité, malgré la désinformation, le Conseil général est de très loin le premier partenaire de Charleville-Mézières et des Carolomacériens. La rénovation urbaine en cours dans les quartiers de La Houillère, de la Ronde-Couture et de Manchester, est exemplaire. Les premiers financeurs sont les bailleurs sociaux ainsi que l’État.
Mais qui sait que le Conseil général est le troisième contributeur (près de 17 millions d’euros) ? Devant même la Ville de Charleville-Mézières (16 millions d’euros). à entendre les élus de Charleville-Mézières, le Conseil général est le principal problème de la ville. Ce n’est pas vrai. Mais surtout, cette guéguerre permanente empêche la ville de Charleville-Mézières, l’agglomération et le Conseil général des Ardennes de mettre en oeuvre une véritable stratégie partagée de développement pour notre ville chef-lieu.
C’est justement ce que je réclame depuis des années : je souhaite que la Ville, l’agglomération et le Conseil général des Ardennes bâtissent ensemble un contrat pluriannuel de développement. Les trois collectivités décideraient ensemble des équipements et des actions dont Charleville-Mézières a besoin pour redevenir la locomotive du département. Ce contrat se déroulerait sur plusieurs années et mettrait un terme définitif à des querelles dont nous ne pouvons plus nous payer le luxe.

Partager cet article
Repost0
11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 13:29

Notre ville souffre actuellement d’une insécurité croissante. Des particuliers et plusieurs associations ont été attaqués. Au centre ville, les commerces font l’objet d’une série de cambriolages sans précédent. Les tags et les dégradations se multiplient.
Pour protéger nos concitoyens et leurs biens, nous demandons depuis longtemps l’installation de caméras de vidéo-protection. Ces caméras permettraient, non seulement, de dissuader les agressions sur la voie publique et les cambriolages mais aussi de prévenir de nombreuses dégradations et les tags. Cette solution fonctionne dans de nombreuses villes de droite et de gauche. A Evry dont il était le Maire, Manuel VALLS n’avait pas hésité à déployer un réseau de caméras pour garantir la sécurité de tous. En aucun cas, la vidéo-protection ne vise à remplacer les policiers mais, au contraire, à rendre leur action beaucoup plus efficace.
Dans ce contexte, l’opposition de la Municipalité sortante à la vidéo-protection apparait totalement incompréhensible. Faudrat-il attendre des agressions plus graves encore pour réagir ? Qui la Municipalité veut-elle protéger ? Les délinquants ou tous les honnêtes citoyens ? Car les caméras ne sont une gêne que pour ceux qui ont quelque chose à se reprocher, ou qui ont l’intention de commettre un méfait. En matière de tags, la récente proposition de la Municipalité sortante laisse aussi songeur. Elle communique en force sur le fait qu’elle s’apprête à créer une équipe de nettoyage... Passons sur le fait que les tags existent depuis des années et qu’il faut attendre l’approche des élections pour voir la
Ville s’en préoccuper. Surtout, on ne voit pas bien ce que cette nouvelle équipe va faire.
S’agit-il de nettoyer les bâtiments publics ? Les agents de la Ville peuvent déjà le faire. S’agit-il de proposer une prestation payante de nettoyage aux commerçants ou aux particuliers ? Il existe déjà des entreprises qui proposent ces services et ils ne sont guère utilisés. En effet, les particuliers et commerçants se demandent pourquoi il faudrait qu’ils payent, alors qu’ils sont déjà victimes des tags ? Et pourquoi feraient-ils nettoyer leur façade maintenant, alors que les tags ont, hélas, toutes les chances de revenir ?
Il vaudrait donc bien mieux dissuader les tagueurs grâce à la vidéo-protection, plutôt que de les laisser faire et d’avoir à nettoyer après, aux frais des Carolomacériens. En matière de sécurité comme pour d’autres sujets, il est temps à Charleville-Mézières de choisir les solutions qui marchent.

 

Fotolia_50426944_XS.jpg

Partager cet article
Repost0
6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 18:05

La Ville de Charleville-Mézières est aujourd’hui dans une situation financière tendue et incertaine. Depuis l’installation à la Mairie de l’équipe sortante, la dette des Carolomacériens a été multipliée par deux pour dépasser 90 millions d’euros. Les impôts locaux destinés à la Ville ont augmenté de plus de 50% depuis 2000, beaucoup plus vite que les revenus des habitants. Après nous avoir elle-même mis dans cette situation par sa gestion, la Municipalité s’est engagée, à corps perdu, dans une politique de rigueur.
Pourtant, des besoins importants existent partout. Les associations portent des projets créateurs d’emplois mais qui ne sont aujourd’hui pas financés. La réforme des rythmes scolaires, qui doit être faite dans l’intérêt de nos enfants, nécessitera des moyens supplémentaires. Enfin, si des économies étaient réalisées, il serait temps de commencer à réduire les impôts qui pèsent sur les Carolomacériens.
C’est dans ce contexte que j’ai déposé un amendement permettant une économie annuelle de 350 000 euros sur le train de vie de la municipalité. J’ai proposé de diviser par deux le montant des indemnités des élus : 701 000 euros pour 2013. Cette proposition implique de diviser par deux les indemnités du Maire et des conseillers municipaux, mais aussi de réduire de moitié le nombre des adjoints au Maire. Une telle économie est aujourd’hui tout à fait réalisable.
Il existe aujourd’hui 16 adjoints à la Ville de Charleville-Mézières, autant qu’à la Ville de Reims qui est quatre fois plus peuplée. Surtout, c’est deux fois plus qu’au temps d’André LEBON, où il n’y avait que 8 adjoints dans notre ville. Cela ne fonctionnait pas si mal. En plus, à cette époque là, l’intercommunalité n’existait pas. Coeur d’Ardenne existe depuis 2004 et exerce une grande part des missions qui étaient auparavant exercées par la Ville (piscines, patinoire, service des eaux, ordures ménagères, transports, etc.). Bref, à Charleville-Mézières aujourd’hui, il y a 2 fois plus d’adjoints qu’avant, pour deux fois moins de missions à assumer. J’ai simplement proposé de revoir l’organisation actuelle pour tenir compte de ces évolutions.
Je regrette sincèrement que ma proposition ait été balayée par la Municipalité. Je persiste à penser que cette idée est bonne. Je la mettrai en oeuvre si les Carolomacériens m’en donnent un jour la possibilité. Au bout du compte, c’est une question de justice. Des efforts sont demandés à tous. La municipalité a gelé les subventions versées à la plupart des associations carolomacériennes depuis plusieurs années. Le personnel de la Ville est mis à contribution. Certains investissements sont repoussés voire abandonnés. Pourquoi donc les élus de Charleville-Mézières seraient-ils les seuls à ne pas participer à ces économies ?

Partager cet article
Repost0
6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 13:22

La réforme des rythmes scolaires ne cesse pas de soulever de nombreuses questions. Du point de vue des enfants, les semaines d’école à l’avenir ne seront pas forcément allégées puisqu’ils conserveront 24 heures d’enseignement hebdomadaire. Les enfants seront même certainement plus fatigués de devoir se lever le mercredi matin. Sans oublier la complication que va apporter pour eux, et leurs parents, la disparition du mercredi matin pour l’organisation de certaines activités extrascolaires (sport, musique, dessin…).
La réforme affiche également la volonté de développer des activités périscolaires culturelles, artistiques ou sportives, ce qui est une bonne idée. Cela nécessitera que les communes puissent recruter suffisamment animateurs qualifiés, ce qui a un coût et prend du temps mais cela reste une bonne idée. Pourtant, dans le même temps, le Ministre annonce qu’il va diminuer les taux d’encadrement des enfants durant ces activités périscolaires. Il semble qu’il y ait là une sérieuse contradiction.
Surtout, la réforme confie au Maire un pouvoir nouveau d’organisation du temps scolaire qui s’imposera à tous : enfants, parents d’élèves et enseignants. Là encore, les questions sont innombrables sur toutes les options existantes et mériteront d’être débattues et évaluées.
A présent, Mme le Maire de Charleville-Mézières doit dire d’ici le 31 mars 2013 si la réforme s’appliquera à la rentrée prochaine ou à celle de 2014. Face à toutes ces interrogations, le groupe « Unis pour Agir » a approuvé la création d’une commission sur la mise en place de la réforme des rythmes scolaires lors du conseil municipal du 13 février, mais avec deux conditions :
- D’abord, qu’on prenne le temps nécessaire à une décision partagée par tous. Pour nous, il n’est pas possible de décider l’application de la réforme à la rentrée prochaine car il ne sera jamais possible d’examiner toutes les questions en trois mois. Et il s’agirait d’un semblant de concertation ;
- Qu’on ne limite pas la concertation à la seule commission créée par la municipalité, mais qu’on sollicite au minimum l’ensemble des conseils d’école de la ville.
Des heures passées dans la classe de ma mère, enseignante jadis à l’école maternelle Louis Hanot, j’ai gardé la conviction profonde que les premières années de l’école, de la maternelle au primaire, étaient décisives pour les enfants, spécialement ceux issus des familles les plus modestes. Aux côtés de l’Education nationale, notre Ville doit avoir une forte ambition en matière scolaire.
C’est pourquoi, sur les rythmes scolaires, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Les consignes partisanes ou la « carotte » financière offerte par le Ministère ne doivent pas peser grand-chose, quand il s’agit de l’intérêt de nos enfants.

Partager cet article
Repost0
6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 15:18

Mme le Maire veut aujourd’hui nous persuader que l’emploi est sa première priorité. Elle en parle tout le temps : dans le magazine luxueux de Coeur d’Ardenne et à l’occasion de ses 4 cérémonies de voeux. Et Mme le Maire communiquera bien sûr tous azimuts sur l’extension de la zone d’activités de Carrefour, en oubliant le plan social de 400 emplois qu’a provoqué sa politique de stationnement dans les commerces du centre ville.
Le problème, c’est que l’emploi, il ne suffit pas d’en parler. Jusqu’à l’élection de François Hollande en mai 2012, les élus de Charleville-Mézières avaient un argument imparable : s’il y avait du chômage, c’était « à cause du gouvernement de droite ». On s’aperçoit aujourd’hui des ravages d’un tel immobilisme. A Charleville-Mézières, la municipalité fait trop de politique et ne travaille pas assez. Pour ma part, je sais que l’emploi doit être le combat de tous les instants. J’ai toujours fait des propositions sur ce sujet, et je continuerai à en faire.
Mme Ledoux et le Maire de Sedan se sont vantés publiquement d’avoir bloqué le projet d’une agence de développement économique pour les Ardennes. Je continuerai à défendre cette idée jusqu’à ce qu’elle voit le jour. Dans cette agence, il s’agit de réunir les compétences économiques de la Chambre de Commerce et d’Industrie, de la
Chambre des Métiers, du Conseil général et de toutes les intercommunalités. Pour accueillir des investisseurs, pour accompagner les dirigeants des PME locales ou pour défendre nos emplois vis-à-vis de groupes étrangers (Electrolux, Visteon, etc.) nous avons besoin d’une équipe de professionnels. Nous ne pouvons plus nous payer le luxe d’être divisés et désorganisés.
Malgré les fermetures d’entreprises, notre ville manque dramatiquement de bureaux et de bâtiments professionnels. Quand j’ai obtenu que l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS) s’installe à Charleville-Mézières, il a fallu que le Conseil général rénove en urgence un bâtiment parce qu’il n’en existait pas de disponible. Depuis 2004, on nous promet que Coeur d’Ardenne va s’attaquer à ce sujet. Il faut arrêter les promesses et construire maintenant.
Enfin, nous devons faire bloc derrière nos entreprises en difficultés, celles à qui plus aucune banque ne prête d’argent et qui sont au bord du gouffre. Sur ma proposition, le Conseil général des Ardennes a voté la possibilité d’accorder une avance remboursable à ces entreprises dans le cadre d’un plan de redressement. Nous faisons ce que nous pouvons. Mais pour agir efficacement, nous devons agir tous ensemble. Oui vraiment, à Charleville-Mézières, il faut moins de politique et plus de travail.

Partager cet article
Repost0