Lundi 7 octobre 2013
Positions défendues par Boris RAVIGNON et le groupe « Unis pour Agir »
Election du nouveau Maire
C’est une circonstance « étonnante» qui nous réunit aujourd’hui et qui crée la situation actuelle. Voir une élue quitter le mandat que lui ont confié les électeurs en cours d’exercice, ce n’est pas courant. Cela a surpris et parfois choqué certains de nos concitoyens.
Pour ma part, en élu républicain, j’ai souhaité à Mme LEDOUX de réussir dans ses nouvelles fonctions où elle représentera désormais la France. Mais le moment choisi pour un tel départ ne peut que susciter des questions.
Cela m’a été assez reproché ici : j’ai occupé pendant cinq ans les fonctions de conseiller à la Présidence de la République. Je sais qu’une telle nomination suppose bien entendu une décision au plus haut niveau de l’Etat mais aussi qu’elle aurait parfaitement pu intervenir 6 mois plus tôt ou 6 mois plus tard. Rien n’empêchait d’attendre la fin du mandat pour nommer ensuite Mme LEDOUX comme ambassadrice à la coopération régionale dans l’Océan Indien.
Aussi avons-nous le sentiment d’être là déjà dans une opération pré-électorale. On aurait voulu mettre en avant un futur candidat aux municipales, en lui laissant l’occasion d’occuper le siège de maire quelque temps, qu’on ne s’y serait pas pris différemment.
Cela a toutefois un inconvénient pour vous, M. PAILLA, car vous n’avez pas la légitimité du suffrage universel. Certes, ce n’est pas la première fois qu’une personne devient Maire en cours de mandat sans avoir été la tête de liste des municipales. C’est arrivé à Louis AUBOIN et, dans son cas, il avait été un bon Maire. Mais c’est Claudine LEDOUX qui avait été choisi par les Carolomacériens pour un mandat de 6 ans, pas Philippe PAILLA. Car vous allez être élu mathématiquement, pardon de briser le suspense, mais sans la légitimité du vote des Carolomacériens.
Sur le fond, aucun changement n’est à attendre, tant votre adhésion aux objectifs, aux méthodes et aux discours de Claudine LEDOUX a été totale. Avec vous, c’est « la continuité dans la continuité ». On avait Claudine LEDOUX, Maire, avec l’aide de Philippe PAILLA. On aura Philippe PAILLA, Maire, avec le soutien de Claudine LEDOUX. Sur aucun des sujets qui préoccupent nos concitoyens, les impôts locaux, la baisse de la population Carolomacérienne, la situation économique, la sécurité et le refus idéologique de recourir à la vidéo-protection, sur aucun de ces sujets, il n’y a de changement à attendre, hélas.
A vous entendre, on sent bien que les élections municipales approchent. J’entends que vous être très satisfaits de votre bilan. Mais ce sont nos concitoyens qui en seront juges dans 6 mois. Quoi qu’il en soit, vous êtes et vous serez, Mme LEDOUX et M. PAILLA, entièrement et totalement solidaires de votre bilan à Charleville-Mézières. Il est, à nos yeux, clairement négatif. Nous aurons l’occasion dans les mois à venir de proposer à nos concitoyens les voies d’un profond changement.
Fixation du nombre des adjoints
Vous avez en 2008 désigné 17 Adjoints au Maire. Après l’éviction de Philippe LENICE fin 2010, vous êtes revenus à 16 Adjoints. Vous nous proposez aujourd’hui d’en désigner 15. C’est trop, beaucoup trop pour notre ville dans le contexte actuel.
Je veux rappeler que la Ville de Reims compte quatre fois plus d’habitants que la nôtre et compte 16 Adjoints. Du temps d’André LEBON, à une époque où la Communauté d’Agglomération n’existait pas, il n’y avait que 8 adjoints à Charleville-Mézières. Aujourd’hui, il y a deux fois moins de travail à la Ville et deux fois plus d’adjoints. C’est anormal.
Nous regrettons que vous manquiez cette occasion de donner l’exemple d’élus responsables. Nous voterons contre la désignation de 15 Adjoints au Maire.
Délégation du Conseil au Maire
Il s’agit, pour l’essentiel de dispositions de bon sens, permettant à notre ville de fonctionner. Toutefois, il nous est proposé de déléguer au Maire la capacité de fixer les tarifs de stationnement. Nous pensons que ce n’est pas opportun : les recettes de stationnement représentent près d’un million d’euros par an dans le budget de la Ville et c’est un sujet sensible dont nous pensons que le Conseil municipal doit être tenu informé. Si vous modifier le rapport sur ce point, nous pourrons le voter.
Suite au refus de tout amendement, vote « CONTRE ».
Indemnités de fonctions des membres du Conseil municipal
C’est la suite de la désignation de 15 Adjoints. Vous en tirez les conséquences budgétaires. Mais pour nous, la charge est totalement excessive pour les Carolomacériens. Nous sommes conséquents et nous votons « CONTRE » cette proposition.
... il ne faut être
ni handicapé,
ni âgé,
ni chargé de bagages,
ni pressé,
ni même prudent...
Accès à la gare le 16 janvier 2013
c'est pas gagné !
«On en parle beaucoup sans jamais la voir. Ca commence à ressembler à l'Arlésienne. Avec Boris Ravignon, on avait réussi l'an dernier à réactiver ce dossier. L'Etat et RFF avaient remis des
crédits sur la table.
On pouvait donc espérer approcher les 40 millions d'euros nécessaires pour cette infrastructure. Et coté belge, on avait obtenu que la région wallonne inscrive la réouverture de la ligne
Namur-Reims dans ses priorités. Malheureusement, il nous est tombé sur la tête de très mauvaises nouvelles concernant l'état de la ligne Charleville-Givet où il va falloir investir 180 millions
d'euros pour une remise en état.
Maintenant, on ne peut plus séparer ces deux dossiers. Par conséquent, la perspective de voir rouler les trains entre Givet et Dinant dans un proche avenir est suspendue à la décision qui sera
prise sur le dossier de la ligne Charleville-Givet. Il faut donc moins rêver ».
Article de L'Ardennais du 4 septembre
Propos recueillis par Pascal Remy
Vous pouvez (re)voir ma participation à l'émission " La Voix est Libre " du 29 janvier dernier qui avait pour sujet "Il faut sauver Revin".
Première partie de l'émission, cliquez ici.
Deuxième partie de l'émission, cliquez ici.
Voici un extrait de la lettre ouverte que j'ai adressé hier, en fin de journée, à Benoît Marsaud, président d'Ideal Standard Industries France, le groupe propriétaire de la marque Porcher et du site revinois.
Monsieur,
L'heure est grave pour un territoire que je défends et que vous connaissez pour y posséder un site industriel depuis 126 ans : Revin, dans la Vallée de la Meuse. Alerté ce week-end par les
représentants syndicaux du site de Revin sur des changements de dirigeants et des décisions suspectes, j'ai pris contact avec vous hier soir. Je voulais vous demander de différer à plus tard
toute annonce prévue au prochain comité central d'entreprise (CCE) de demain, mercredi 12 janvier. A la place, je vous ai proposé qu'une réunion se tienne au ministère de l'Industrie qui en était
d'accord pour examiner l'avenir du site de Revin.
Votre refus de toute réunion préalable et vos réponses négatives traduisent une volonté implacable de fermer le site d'Ideal Standard à Revin, et de l'annoncer sans délai dès le CCE du 12
janvier. C'est inacceptable, sur le fond, comme sur la forme.
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