Cliquez ci-dessus pour accéder à l'article au complet
Cliquez sur l'article pour le
lire
La remise des clés du nouveau centre de secours de Rocroi avait eu lieu quelques mois auparavant, en petit comité. Manquait plus qu'à l'inaugurer officiellement. Ce fut chose faite dernièrement
en présence de nombreuses personnalités (*). Le bâtiment flambant neuf, qui a coûté 774 053 euros TTC, répond aux nouvelles normes et est conforme au référentiel technique. Ce dont se sont
félicités les officiels. Un projet financé par le Département à hauteur de 610.000 euros et par la Ville pour 165.000 euros. Auxquels il faut ajouter la participation supplémentaire de la commune
pour l'acquisition du terrain, l'assainissement, les réseaux et le transformateur EDF soit environ 100 000 euros.
Outre les quelques amabilités auxquelles se sont livrés des élus à propos notamment du montage financier, les discours ont surtout mis en évidence le rôle primordial des sapeurs-pompiers et de
saluer leur engagement au quotidien pour la sauvegarde des biens et des personnes. Après avoir eu une pensée émue pour le commandant Devie, le préfet en a profité pour annoncer la mise en place
bientôt, par l'Etat, d'un nouveau système d'alerte des populations en cas d'événement climatique exceptionnel.
(*) Le préfet Pierre N'Gahane, le président du Sdis Pierre Cordier, le directeur du SDIS le colonel Jean-Jacques Guibaud, du maire et conseiller général Michel Sobanska et
du vice-président du conseil général Boris Ravignon.
Jeudi soir, l'Assemblée Générale de l'Olympique n'a pas permis de désigner un successeur au président sortant Lucien Pinel. Mais Béatrice Henrard et Patrick Regnault sont sur les rangs.
Résume rapide des épisodes précédents : Lucien Pinel, l'ancien patron historique du club de foot carolo avait fait ses adieux au conseil d'administration le 5 octobre dernier, non sans avoir
remboursé les quelques milliers d'euros (environ 4.000) qu'on lui reprochait d'avoir sortis de la caisse du club de manière litigieuse (édition du 10 octobre). Mais, jeudi soir, son nom n'a pas
été prononcé pendant cette assemblée générale ordinaire - qui finalement ne le fut pas ! Un peu comme si ceux qui restent avec l'avenir du club sur les bras voulaient tourner la page
définitivement. Pour autant, pouvait-on raisonnablement espérer que l'assemblée générale allait accoucher sans les forceps d'un nouveau président ? Non, c'eût été sans doute trop simple…
En fait, tout le monde savait dans la salle que l'actuelle présidente par intérim, Béatrice Henrard, est candidate pour de bon à la présidence de l'Olympique ; elle dit avoir « un projet pour le
club ». Peut-être qu'un peu moins de monde savait que Patrick Regnault est lui aussi candidat. L'ancien gardien du CSSA a profité de l'assemblée générale pour le confirmer officiellement.
Demi-surprise ? Lui aussi dit avoir « un projet pour le club ». Dès lors, on aurait pu imaginer que les choses allaient être vite pliées. Mais pour briguer la présidence, il faut être élu au
conseil d'administration. Et pour prétendre à s'y faire élire, il faut d'abord être « parrainé » par le dit conseil d'administration. Béatrice Henrard a rappelé que cette procédure était inscrite
dans les statuts du club et que pour se prononcer sur la candidature de Patrick Regnault (et en plus sur celle de Gérard Lempereur, l'entraîneur des moins de 19 ans, qui souhaite également
intégrer le CA), il fallait une nouvelle assemblée générale, extraordinaire celle-là, qui ne pouvait être convoquée avant un nouveau délai de quinze jours. On saura donc d'ici une quinzaine le
nom de la future ou du futur président de l'Olympique, si toutefois le CA se prononce majoritairement pour l'entrée de l'ancien portier des Vert et Rouge qui, pour mémoire, fut formé à
l'Olympique dans son jeune temps. L'intéressé semble confiant quant à son parrainage. Pour la suite, qui vivra verra… N'empêche que beaucoup dans la salle se sont étonnés de cette étrange
disposition statutaire, extrêmement protectrice (et idéale pour repousser l'envahisseur…), apparemment adoptée lors d'une modification des statuts du club en 2002 (sous la présidence de
Christophe Vaucois).
Une modification que Jean-Marie Coplo, ex-secrétaire du club, assure qu'elle n'a jamais été déposée en préfecture. « Les derniers statuts de l'Olympique qu'ils ont datent de 1997 ! », disait-il
jeudi soir, un peu agacé de s'être fait moucher juste avant par Béatrice Henrard qui lui réclamait un rapport moral 2010-2011 ; document que Jean-Marie Coplo estimait ne pas avoir pu réaliser
puisqu'il est « suspendu » de sa fonction de secrétaire depuis quinze jours. En toute logique, le conseil d'administration dans sa mouture actuelle n'a donc pas été réélu (18 voix contre 7 pour).
Il faut se poser les bonnes questions
Évidemment, tout le monde a
envie que l'Olympique Football Club de Charleville-Mézières survive et passe ce mauvais cap. C'est une vieille maison qui a 107 ans cette année. Mais qui vient d'aborder sa saison 2011-2012 avant
un effectif d'à peine 300 licenciés (soit 90 de moins que l'année dernière).
Et avec des résultats sportifs franchement décevants. L'équipe des seniors A a terminé en juin dernier 14e sur 14 de la Division d'honneur (DH) et se retrouve en Division d'honneur régionale (la
DHR est l'équivalent de la 7e division).
Seule éclaircie au tableau : les seniores ont terminé à la 3e place du championnat régional féminin. Et les équipes de jeunes (garçons) ont de meilleurs classements que les seniors : les moins de
19 ans 8e sur 13 en Ligue, les moins de 17 ans 4e sur 14 en Honneur, et les moins de 15 ans 6e sur 12 en Division d'honneur. Ce qui fait dire aux dirigeants que l'avenir peut donner des raisons
d'espérer.
Mais sur le plan financier, l'Olympique est aussi (un peu) dans le rouge avec un résultat d'exercice 2010-2011 de moins 44.800 euros, contre un plus 8.000 la saison précédente. (Pour 2010-2011,
l'Olympique a reçu 72.000 euros de subventions).
« La Ville est attentive à la situation de l'Olympique qui reste l'un des plus gros clubs sportifs carolos », a dit André Libron, qui a aussi parlé de « signal d'alarme » et de « situation
regrettable ». Selon l'adjoint carolo aux sports, « les prochains dirigeants devront se poser les bonnes questions, faire attention aux dépenses et redresser la barre ».
Boris Ravignon, pour sa part, s'est dit « peiné d'avoir vu l'Olympique chahuté ainsi ces derniers temps », un club au sein duquel il se souvenait… d'avoir lui-même joué ! Lui aussi a exhorté la
future équipe dirigeante à tout faire pour « remettre le club sur pied » et « dans la transparence ».
Créé dans les années 1980, le chemin de balade du Mont-Vireux vient d'être complètement réaménagé.
Consciente de son charme, la Pointe continue de valoriser ses plus beaux atouts. Dernier exemple en date : la réhabilitation du sentier du Mont-Vireux, sur les hauteurs de Molhain. Un site «
remarquable » et au potentiel touristique « indéniable », dixit le président de la communauté de communes, Bernard Dekens. Il faut dire que ce chemin de balade - à pratiquer à pied ou à vélo - a
tout pour plaire. Long d'environ deux kilomètres, il sillonne d'agréables chemins pittoresques, traverse une jolie forêt de vieux charmes et offre de sublimes points de vue sur les vallées
environnantes. Sans oublier, bien sûr, les nombreuses traces du passé, visibles tout au long du parcours, qui témoignent de plus de 1.000 ans d'histoire (de la première construction du fort, sous
le règne de l'empereur gaulois Postumus vers 260, jusqu'au début du XIVe siècle). Tous ces précieux vestiges (le mur de barrage, la chapelle ou le four à pain pour ne citer qu'eux…) ont été
progressivement découverts par l'archéologue Jean-Pierre Lémant et son équipe, dans les années 1980.
Depuis, le sentier a toujours été accessible. « Mais jusqu'à présent, il était vraiment dangereux, explique Pierre Cattelain, directeur du musée du « Malgré tout »* et habitué des lieux. Du coup,
lorsqu'on venait sur place avec des enfants, on n'était jamais vraiment rassuré. » De son côté, la signalétique était aussi complètement obsolète. « Bref, tout était bon à refaire ! » résume le
maire de Vireux-Molhain, Jean-Pol Devresse.
Eh bien, c'est désormais chose faite ! A l'initiative de la communauté de communes, et notamment du vice-président Daniel Tournay, du chargé de mission Xavier Larnaudie, du technicien supérieur
Sylvain Esteban et du dessinateur DAO Aurélien Specjal. Débutés en août 2010, les différents aménagements ont duré quasiment un an. Au total, une vingtaine d'ouvriers se sont relayés pour
sécuriser le site, essentiellement en y installant des gardes-corps, des passerelles et des terrasses, qui ont parfaitement su trouver leur place dans le paysage. Ces derniers mois, une partie
des vestiges a également été réhabilitée, afin de permettre au public de mieux s'imaginer ce qu'abritait autrefois le site. Enfin, de nouveaux panneaux explicatifs - illustrés par l'Ardennais
Hervé Gourdet - ont aussi été installés à l'entrée du parcours (rue des Trieux) et à proximité immédiate des principaux points d'intérêt. Pour l'occasion, tous les textes ont été traduits en
anglais et en néerlandais, histoire de contenter un maximum de touristes. Ces derniers sont maintenant attendus en nombre sur les hauteurs de Vireux-Molhain. « Pour le moment, ça marche déjà
fort, et il ne se passe pas une journée sans que je vois du monde profiter des différents points de vue, constate Jean-Pol Devresse. Et ça, c'est forcément un atout pour nous, car il y aura
inévitablement des retombées pour le Viroquois et l'ensemble du territoire… »
Mais les estivants ne sont pas les seuls concernés par la nouvelle mouture du sentier. « On l'a aussi réhabilité pour les gens du coin, d'autant que beaucoup ne sont encore jamais venus s'y
promener », insiste le maire. Ils ont pourtant tort. Et désormais plus aucune excuse !
Article tiré de L'Ardennais du 29 août 2011.
Voici quelques photos de la remise des prix lors du Sedan-Charleville qui a eu lieu le 2 octobre dernier.
Jeudi 14 avril, la Semaine des Ardennes m'a consacré un grand entretien où je parle de Charleville-Mézières et des Ardennes ainsi que mon travail à l'Élysée. Vous pouvez découvrir cet entretien en trois parties.
Cliquez sur l'image pour lire l'article au grand complet
85 rue de Monthermé
08000 CHARLEVILLE-MÉZIÈRES
03.24.59.96.38
Cliquez sur la photo pour
m'envoyer un courriel
