L’équipe municipale de Mme LEDOUX dirige notre ville depuis maintenant 10 ans. 10 ans, c’est long et il n’est plus possible pour Madame le Maire de fuir ses responsabilités.

La situation financière de notre ville est réellement préoccupante. Les impôts locaux sont horriblement lourds pour les Carolomacériens et rien ne semble arrêter leur progression. Les chantiers de la municipalité, à l’image de l’aménagement de la gare, démontrent une méconnaissance inouïe des difficultés quotidiennes de circulation et de stationnement en ville.

Et puis, il y a la dette de Charleville-Mézières que nous dénonçons de budget en budget. Elle ne se voit pas, mais elle grossit. Maintenant, c’est la Chambre régionale des Comptes qui la pointe du doigt : l’endettement de Charleville-Mézières a explosé au cours des 10 dernières années.

La dette de la ville de Charleville-Mézières atteignait déjà 45 millions d’euros en 2001. En 2009, elle atteignait 77 millions d’euros. En tenant compte des emprunts de la ville transférés à l’agglomération Coeur d’Ardenne, l’endettement des Carolomacériens a presque doublé en 10 ans. Notre ville est aujourd’hui dangereusement surendettée : la dette par habitant dépasse 1 500 € contre 1 183 en moyenne pour les communes similaires.

Pire, la Chambre régionale des Comptes écrit dans son rapport : « cet endettement est par ailleurs constitué, à hauteur de plus de 35 % de huit emprunts structurés dont quatre présentent un risque non négligeable lors de leur évolution dans le temps ». Ailleurs en France, des élus appellent cela des « emprunts toxiques » et se battent pour en sortir. A Charleville-Mézières, hélas, la municipalité fait la politique de l’autruche.

Enfin, au budget 2011, comme si de rien était, Mme LEDOUX nous proposera à nouveau d’accroitre la dette des Carolomacériens. Inutile de dire que nous nous y opposerons.