Notre groupe municipal ne se préoccupe d’ordinaire que des sujets concernant les Carolomacériens, à la différence de la municipalité toujours prompte à verser dans la polémique politique.
Cependant, dans le débat actuel, la mauvaise foi et les mensonges atteignent de tels niveaux qu’il nous semble nécessaire de rafraichir la mémoire de ceux qui semblent l’avoir très courte, dès
lors qu’il s’agit de l’action du Président de la République.
Tout a été réussi au cours des cinq dernières années. Il y a eu des erreurs, c’est vrai. Et puis, la crise est là et elle a frappé durement notre ville comme les Ardennes et le reste du pays.
Pourtant, depuis cinq ans, l’État s’est mobilisé pour protéger les Carolomacériens :
• Alors qu’au plus fort de la crise, les recettes fiscales de l’État ont baissé de 23%, celui-ci a maintenu ses dotations (25 millions d’euros) au profit de notre ville ;
• Le chômage partiel financé par l’État a permis d’éviter le licenciement de 10 000 salariés dans le département et le plan de relance a évité l’effondrement du secteur automobile, crucial pour
des employeurs comme PSA et Visteon ;
• Le 3ème Régiment du Génie de Charleville-Mézières (1 000 emplois directs) a été maintenu par le Chef de l’État lui-même, contre l’avis de l’état-major. Il y a aujourd’hui plus de militaires
dans les Ardennes qu’avant 2007.
Pourtant, depuis cinq ans, l’État investit pour Charleville-Mézières comme jamais :
• L’autoroute entre Charleville, Rocroi et la frontière belge (A 304) est désormais en construction. C’est l’État qui finance plus de la moitié des 430 millions d’euros nécessaires. Pendant
quatre ans, sa construction va générer plus de 1 000
emplois directs ;
• L’Agence Nationale des Titres Sécurisés installée dans les Ardennes par Nicolas SARKOZY a créé plus de 100 emplois, et continue à se développer.
• L’État rénove les quartiers populaires de Charleville-Mézières : ce sont plus de 200 millions d’euros de travaux qui se déroulent à Charleville-Mézières dans les quartiers de la Houillère, de
Manchester et de la Ronde-Couture ;
• Tous les vieux barrages sur la Meuse vont être rénovés et automatisés, dont ceux de Mézières et du Waridon. C’est un autre chantier majeur qui engendrera 200 millions d’euros de travaux
supplémentaires dans les Ardennes.
Loin des slogans et des polémiques, l’État n’a jamais oublié Charleville-Mézières. Ne l’oublions pas non plus.