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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 10:30

mais pour faire quoi ?

 

Notre ville appartient depuis 2004, avec 9 autres communes périphériques, à une communauté d’agglomération dénommée « Coeur d’Ardenne ». Mme LEDOUX en est la Présidente, en plus de ses mandats de Maire de Charleville-Mézières et de Vice-présidente du Conseil régional. Il est naturel que les communes d’un même bassin de vie coopèrent entre elles. L’union fait la force. C’est pourquoi nous sommes favorables à l’élargissement de la communauté d’agglomération et au rapprochement avec Sedan.
Aujourd’hui, pourtant, un nombre important de communes des alentours refusent d’adhérer à l’agglomération de Charleville-Mézières, comme Warcq et Villers-Semeuse il y a quelques années. Pourquoi ces résistances ? Pour une raison très simple : la communauté d’agglomération, Coeur d’Ardenne, qui existe désormais depuis 8 ans, n’a tenu aucune de ses promesses, malgré le dévouement de ses agents.
La raison d’être de Coeur d’Ardenne, ce devrait être le développement économique. Qu’est-ce qui a été fait dans ce domaine depuis 8 ans ? A peu près rien. Les demandeurs d’emploi de notre ville peuvent hélas le constater. Les élus de Coeur d’Ardenne se sont même payé le luxe de faire échouer le projet d’une agence de développement économique des Ardennes qui visait à fédérer toutes les forces oeuvrant aux côtés des PME.
La création de l’agglomération devait permettre de faire des économies. Que nenni ! Après avoir saturé la capacité d’endettement de la Ville de Charleville-Mézières (80 millions d’euros sur nos épaules), Coeur d’Ardenne est aussi en train de s’endetter à grande vitesse : déjà plus de 15 millions d’euros ont été accumulés. Il faut dire que la communauté d’agglomération possède pas moins de 13 vice-présidents, dont 6 sont déjà des adjoints à Charleville-Mézières. La communauté d’agglomération devait être une locomotive pour le département. Elle est restée à quai… Les dettes s’accumulent. Nos concitoyens continuent massivement de partir et la plupart des communes des alentours font tout ce qu’elles peuvent pour ne pas nous rejoindre.
Plutôt que de chercher à obtenir de ses amis politiques au Gouvernement qu’ils mettent de force les communes périphériques dans une communauté d’agglomération élargie, Mme LEDOUX ferait bien de méditer sur les échecs accumulés par Coeur d’Ardenne, car ils sont aujourd’hui les premiers obstacles à son extension.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 12:58

« L’année terrible » ! C’est ainsi que Monsieur PAILLA, 1er adjoint au Maire, qualifiait l’année 2010 dans le Carolomag de novembre 2010.
Pourquoi ? Parce que, face à la crise, l’Etat venait de décider de stabiliser les dotations qu’il verse chaque année aux communes, aux départements et aux régions. Pour fixer les idées : sur un budget de fonctionnement de 75 M€, les dotations de l’Etat s’élèvent à 28 M€ environ pour notre ville. Le 1er adjoint de Mme LEDOUX accusait alors l’Etat de se livrer à « des attaques sans précédent contre les collectivités ». C’était à la fin de l’année 2010.
Le 25 juin 2012, le Premier Ministre, M. AYRAULT, le Chef du Gouvernement soutenu par Mme LEDOUX et M. PAILLA, a tout bonnement annoncé la même chose pour les 3 ans à venir : la stabilité des dotations ! Je m’attendais à des protestations virulentes de la municipalité de Charleville-Mézières. Mais à ce jour, je n’ai rien lu, rien vu, ni entendu.
Apparemment, l’indignation de Mme LEDOUX et de M. PAILLA était purement politicienne et disons-le hypocrite : ce qui était inacceptable venant de la droite, le devient parce que c’est la gauche qui le fait. Mais le plus grave est ailleurs : depuis 10 ans, les dirigeants de notre ville nous ont expliqué que si Charleville-Mézières allait mal, c’était à cause du Gouvernement. Entre autres parce qu’il réduisait les dotations versées à Charleville-Mézières. C’était un sacré mensonge ! Le Gouvernement a changé et nous voyons que les dotations de l’Etat vont rester les mêmes.
En réalité, si nous perdons des habitants, si notre ville manque d’emplois, si notre ville est pauvre, Mme LEDOUX et M. PAILLA devraient s’interroger sur la politique municipale qu’ils mènent à Charleville-Mézières depuis plus de onze ans.
Rien de sérieux n’est fait pour développer l’économie de notre ville. Chaque jour le manque de places de stationnement et les tarifs de parking sapent un peu plus le commerce et les activités du centre ville. Des immeubles de bureaux devaient être bâtis à côté de la gare TGV ? Le TGV est là depuis juin 2007 et aucun bâtiment n’a été construit. Pire, le quartier des forges Saint-Charles tout proche se meurt dans l’indifférence de la Mairie.
Avec le changement de Gouvernement, Mme LEDOUX et M. PAILLA ont perdu leur bouc émissaire n°1, un rideau de fumée bien pratique, qui leur permettait de dissimuler les résultats désastreux de leur action dans notre ville.

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 11:05

Au nom du groupe « Unis pour Agir », groupe municipal d’opposition, je vous souhaite une bonne rentrée, après un été dont j’espère qu’il fut agréable et reposant pour chacun d’entre vous.

Alain CAIZERGUES, Marie DISANT, François HANNOTIN, Else JOSEPH, André MARQUET, Marie-José MOSER, Najet SABHI, Christophe VAUCOIS et moi-même, tous les membres du groupe « Unis pour Agir », nous demeurons à votre disposition. N’hésitez jamais à nous contacter : http://unis-pour-agir.hautetfort.com ou au 03.24.59.96.38.

Depuis que nous sommes élus, nous nous efforçons de défendre au mieux vos intérêts. Sans faire de politique politicienne. Sans opposition systématique. Mais en formulant des propositions qui, hélas, ne sont jamais retenues par la municipalité de Mme LEDOUX et de M. PAILLA.

Comme vous, nous aimons notre ville. Mais aujourd’hui nous sommes inquiets de voir Charleville-Mézières aller si mal. Mme LEDOUX, M. PAILLA et leurs collègues ne sont pas responsables de tout, bien entendu. Mais cela fait plus de 11 ans qu’ils sont élus, depuis mars 2001. Et depuis onze ans, les maux de notre ville n’ont fait qu’empirer :

  • Déclin démographique de Charleville-Mézières : il ne fait que s’accélérer. Depuis le début de cette année, l’INSEE indique que notre population est passée sous les 50 000 habitants. Il faut dire que le développement économique est aujourd’hui au point mort ;

  • Mauvaise gestion municipale : la dette publique des Carolomacériens a doublé depuis l’arrivée de Mme LEDOUX et de M. PAILLA. Il dépasse aujourd’hui les 80 millions d’euros et il n’y a aucune stratégie de désendettement. Nous nous battons pour éviter que les impôts n’augmentent de nouveau alors qu’ils ont déjà bondi de 50% depuis 2001 ;

  • Insécurité : régulièrement des faits divers survenus en pleine ville, en plein jour, démontrent l’absurdité d’une absence de vidéo-protection dans nos rues. Un Maire a le devoir de tout mettre en œuvre pour protéger ses concitoyens. Ce n’est pas le cas à Charleville-Mézières où la municipalité refuse la vidéo-protection pour des raisons idéologiques. Cela ne peut plus durer.

Vous le voyez, nous continuons fidèlement à nous battre pour vous, pour nos enfants, pour notre belle ville de Charleville-Mézières.

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 14:50

La crise est loin d’être terminée, hélas. Notre département reste durement éprouvé par le chômage. Plus que jamais, l’heure ne peut être à l’affrontement entre collectivités.
Depuis plusieurs mois, je défends la nécessité pour la ville de Charleville-Mézières, l’agglomération Coeur d’Ardenne et le Conseil général des Ardennes de conclure un véritable projet d’investissement partagé à 10 ans sur le chef-lieu. Il s’agit très simplement que les trois collectivités se mettent d’accord sur les équipements et les actions prioritaires pour le chef-lieu des Ardennes sur une période assez longue que chacun s’engagerait à financer.
Aujourd’hui, les négociations se font au coup par coup. Quand la ville ou l’agglomération a un projet d’investissement, elle l’élabore seule puis elle sollicite le Conseil général pour un financement. Cette méthode a déjà conduit à l’échec du premier projet de salle de basket en 2010. Elle mène aussi à de profondes incompréhensions et à des affrontements sur des équipements dont l’assemblée départementale ne comprend pas toujours l’intérêt. Que de temps perdu !
Cela sera difficile, mais il nous faut bâtir une vision commune sur ce que nous devons absolument réaliser dans et autour de Charleville-Mézières dans les 10 ans à venir. Dans cette vision, il pourrait y avoir des projets auxquels tient la municipalité de Charleville-Mézières (SMAC, rénovation du Musée, etc.) et je le souhaite, un équipement auquel le Conseil général des Ardennes est particulièrement attaché : le contournement ouest de notre ville. Depuis la fin des années 1970, un flux quasicontinu de véhicules se déverse à travers Charleville par l’avenue du Général de Gaulle, par
la rue de Montjoly, la rue Cardot et les rues qui traversent le quartier de la Houillère. Cette circulation engendre du bruit, une pollution considérable et des bouchons. Cela ne peut plus durer. La construction désormais lancée de l’A304 entre Charleville et Rocroi amènera une première amélioration. Mais la desserte des villes industrielles du sud de la Vallée de la Meuse (Nouzonville, Bogny-sur-Meuse, Monthermé) continuera d’entrainer une circulation intense de poids lourds.
Le contournement Ouest ramènerait, au contraire, de l’oxygène dans notre ville. Les rues libérées d’une circulation excessive redeviendraient des lieux de vie agréables et attractifs. Le long du contournement, des zones d’activités pourraient être aménagées pour attirer de nouvelles activités sur notre territoire. Nous en avons tant besoin.

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 00:01

Notre groupe municipal ne se préoccupe d’ordinaire que des sujets concernant les Carolomacériens, à la différence de la municipalité toujours prompte à verser dans la polémique politique. Cependant, dans le débat actuel, la mauvaise foi et les mensonges atteignent de tels niveaux qu’il nous semble nécessaire de rafraichir la mémoire de ceux qui semblent l’avoir très courte, dès lors qu’il s’agit de l’action du Président de la République.
Tout a été réussi au cours des cinq dernières années. Il y a eu des erreurs, c’est vrai. Et puis, la crise est là et elle a frappé durement notre ville comme les Ardennes et le reste du pays.

 

Pourtant, depuis cinq ans, l’État s’est mobilisé pour protéger les Carolomacériens :
• Alors qu’au plus fort de la crise, les recettes fiscales de l’État ont baissé de 23%, celui-ci a maintenu ses dotations (25 millions d’euros) au profit de notre ville ;
• Le chômage partiel financé par l’État a permis d’éviter le licenciement de 10 000 salariés dans le département et le plan de relance a évité l’effondrement du secteur automobile, crucial pour des employeurs comme PSA et Visteon ;
• Le 3ème Régiment du Génie de Charleville-Mézières (1 000 emplois directs) a été maintenu par le Chef de l’État lui-même, contre l’avis de l’état-major. Il y a aujourd’hui plus de militaires dans les Ardennes qu’avant 2007.


Pourtant, depuis cinq ans, l’État investit pour Charleville-Mézières comme jamais :
• L’autoroute entre Charleville, Rocroi et la frontière belge (A 304) est désormais en construction. C’est l’État qui finance plus de la moitié des 430 millions d’euros nécessaires. Pendant quatre ans, sa construction va générer plus de 1 000
emplois directs ;
• L’Agence Nationale des Titres Sécurisés installée dans les Ardennes par Nicolas SARKOZY a créé plus de 100 emplois, et continue à se développer.
• L’État rénove les quartiers populaires de Charleville-Mézières : ce sont plus de 200 millions d’euros de travaux qui se déroulent à Charleville-Mézières dans les quartiers de la Houillère, de Manchester et de la Ronde-Couture ;
• Tous les vieux barrages sur la Meuse vont être rénovés et automatisés, dont ceux de Mézières et du Waridon. C’est un autre chantier majeur qui engendrera 200 millions d’euros de travaux supplémentaires dans les Ardennes.


Loin des slogans et des polémiques, l’État n’a jamais oublié Charleville-Mézières. Ne l’oublions pas non plus.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 15:44

Les incidents récents sur le quartier de la Citadelle, dont la presse s’est fait l’écho, doivent être pris au sérieux. Pour ceux qui subissent les dégradations, le tapage, voire les insultes, il n’y a pas de petits délits. Il est scandaleux de qualifier ces faits d’ « incivilités » comme s’il n’y avait rien à faire, comme si c’était dans l’air du temps. Une porte d’immeuble détériorée, une poussette d’enfant dégradée ou une boite aux lettres saccagée, ce sont des délits que la police doit poursuivre et que la justice doit sanctionner. Face à la situation pénible des habitants de la Citadelle, Madame le Maire s’est contentée d’organiser une réunion publique. Comme s’il n’y avait rien d’autre à faire ! Notre groupe « Unis pour Agir » veut affirmer que des solutions existent. Nous les réclamons en conseil municipal depuis plusieurs années.
D’abord, pourquoi la mairie s’obstine-t-elle à ne pas vouloir installer de caméras de vidéoprotection en ville ? Elle a imaginé mettre des caméras sur certains parkings et sur la déchetterie du Waridon. Pourquoi ne pas en installer où vivent nos concitoyens ? Là où ils en ont besoin. L’état est prêt à financer une partie de l’installation. De nombreuses communes de gauche comme de droite y ont recours. Il ne s’agit pas ici de remplacer les policiers mais, au contraire
d’augmenter leur efficacité en les faisant intervenir là où l’on a besoin d’eux. La rénovation urbaine est une opportunité magnifique pour notre ville. Mais dans les quartiers rénovés avec plus de 200 millions d’euros d’argent public (La Houillère, Ronde-Couture et Manchester), va-t-on laisser des équipements et des immeubles tout neufs être vandalisés en les laissant sans protection ?
Ensuite, pourquoi la mairie refuse-t-elle de renforcer la Police Municipale ? Pourquoi cantonner la Police Municipale à la verbalisation du stationnement ? C’est extrêmement méprisant pour les agents eux-mêmes qui pourraient rendre d’autres services. Une Police Municipale, efficace et soutenue, pourrait travailler, en partenariat avec la Police Nationale, à rétablir la tranquillité de votre quartier. La tranquillité publique est l’affaire de tous. La Mairie de Charleville-Mézières n’a pas le droit de démissionner face à ses responsabilités.

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 00:01

L’assassinat récent de quatre de nos soldats en Afghanistan nous rappelle la grandeur mais aussi les risques terribles auxquels sont exposés les hommes et les femmes qui ont choisi de servir les armes de la France. Je veux ici leur rendre un hommage solennel.
En Afghanistan, nos militaires défendent la paix mondiale, contre tous les terroristes qui voudraient faire leur base arrière dans ce pays. Mais ces quatre morts causées par un soldat afghan que nous avons formé, sont encore plus révoltantes que celles des soldats tombés au combat. Si le régime afghan n’est pas capable de garantir la sécurité aux soldats français qui le soutiennent, alors il nous faudra retirer nos troupes de ce pays.
Lors de l’annonce de ce terrible attentat, comme tous les Carolomacériens, j’ai craint que l’un de nos soldats du 3ème RG ait pu être touché. Nous avons tous en tête les disparitions de l’Adjudant Nicolas REY et du capitaine Christophe BAREK-DELIGNY. Renseignement pris, il n’en était rien heureusement, mais les hommes de notre régiment n’étaient pas très loin.
Je veux profiter de cette occasion pour redire à tous les soldats du 3e régiment du génie stationné à Charleville-Mézières qu’ils font notre fierté. Nous devons tous, Ardennais, nous mobiliser pour les défendre et pour garder très
longtemps dans notre ville cette unité prestigieuse.
En 2008, lors de la réforme des armées, je n’ai pas hésité à parler directement au Président de la République avec lequel je travaille tous les jours, du tort considérable qu’aurait causé aux Ardennes la disparition de notre régiment. Avec les autres parlementaires qui se sont mobilisés, nous avons été entendus : le 3e régiment du génie a été maintenu par le Chef de l’État. Plus récemment encore, quand un projet fou est apparu de changement de l’appellation du régiment qui nous aurait fait perdre sa devise « Ardennes, tiens ferme », je suis intervenu auprès du Ministre de la Défense pour faire arrêter une telle bêtise.
Nos militaires doivent savoir qu’ils pourront toujours compter sur mon soutien et sur celui du groupe « Unis pour Agir », et au-delà, pour leur action et leur présence dans notre ville, sur la reconnaissance profonde des Carolomacériens.

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 13:41

Au nom du groupe municipal d’opposition « Unis pour Agir », permettez-moi de souhaiter à tous les habitants de Charleville-Mézières une heureuse année 2012 et une bonne santé.
Il n’est pas facile d’être dans l’opposition à Charleville-Mézières, même si nous assumons notre tâche avec énergie et détermination.
D’abord parce que la municipalité n’aime pas le débat et encore moins être contredite. Le conseil municipal a été déplacé du jeudi soir 18h00 au mercredi après-midi 14h30, avec l’espoir que cet horaire ne permettrait pas aux membres de notre groupe d’être présents. Les règles sur les questions orales ont été modifiées pour donner un préavis plus long. Enfin, la municipalité qui exige de nous ce billet mensuel jusqu’à 15 jours avant la distribution du Carolomag, ne se gêne pas pour utiliser la connaissance qu’elle a de notre texte, afin d’y répondre directement dans les colonnes voisines.
Ensuite, nous regrettons de voir notre position constamment caricaturée. Notre groupe n’a aucune intention de verser dans l’opposition systématique. Pour faire avancer notre ville, nous votons donc de nombreuses délibérations. A quoi servirait-il de s’opposer à la réalisation d’un espace vert, à la vente de deux garages ou à une nomination dans une commission administrative ? En revanche, nous maintenons nos désaccords profonds avec la Ville sur une série de sujets majeurs.
Oui, nous disons que la gestion actuelle de la ville dépose ça et là des bombes à retardement qui nous menacent. L’endettement de Charleville-Mézières, qui a doublé depuis l’arrivée de Madame LEDOUX, en est un exemple.
Oui, nous considérons que la sécurité est aussi l’affaire du Maire et qu’un équipement de vidéo-protection permettrait de rassurer nos concitoyens. Il ne s’agit pas de remplacer les policiers mais de mieux les faire travailler.
Oui, nous estimons que notre ville est pauvre, mais qu’elle a été appauvrie par une fiscalité depuis longtemps au-delà du seuil de tolérance (+ 50 % depuis 2001) et par une absence totale de politique de développement économique.
Oui, nous pensons que le centre ville et les commerces de Charleville et de Mézières ne souffrent pas que de la crise mais aussi d’une politique absurde de stationnement.
Nous serons disponibles, le moment venu, pour proposer un véritable changement à nos concitoyens. D’ici là, bonne année 2012.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 13:50

... a doublé depuis 10 ans.

 

Depuis 10 ans, la gestion municipale a propulsé la dette de la ville et de l’agglomération de Charleville-Mézières de 45 millions d’euros en 2001 lorsque Madame LEDOUX a été élue, à plus de 92 millions d’euros aujourd’hui. Il faut reconvertir en francs pour se rendre parfaitement compte de l’énormité des dettes accumulées depuis dix ans. Nous sommes passés de 295 millions de francs en 2001 à 603 millions de francs en 2011. Voilà ce qui pèse désormais sur nos épaules, alors même que nous sommes de moins en moins nombreux pour rembourser une telle somme. La Ville de Charleville-Mézières a perdu près de 4 000 habitants dans le même temps, et combien d’emplois ? Il y a de quoi se demander à quoi un tel endettement à bien pu servir.
Alors bien sûr, face à l’ampleur de la dette de la seule commune de Charleville-Mézières, celle-ci a été stabilisée depuis deux ans autour de 77,5 millions d’euros à la fin de 2011. Mais, c’est sans compter les emprunts qui ont été transférés de la Ville à l’agglomération Coeur d’Ardenne : 6,3 millions d’euros. C’est sans compter surtout avec l’endettement nouveau de l’agglomération Coeur d’Ardenne qui s’envole désormais : 8,4 millions d’euros en quelques années. Hélas, au bout du compte et des transferts, c’est toujours le même contribuable. Or les Carolomacériens sont déjà écrasés d’impôts locaux et se demandent comment eux-mêmes et leurs enfants pourront un jour rembourser tous les emprunts souscrits par l’actuelle municipalité.

D’autant que ces emprunts génèrent des charges financières importantes : près de 3 millions d’euros pour 2011. Sachant que moins de la moitié de la dette de Charleville-Mézières est à taux fixe, la remontée actuelle des taux d’intérêt risque fort de peser lourdement sur le budget de l’année à venir.
Enfin, la Chambre régionale des Comptes de Champagne-Ardenne, tout en pointant la très forte croissance de l’endettement a même débusqué un risque supplémentaire : selon elle « cet endettement est par ailleurs constitué, à
hauteur de plus de 35% de huit emprunts structurés dont quatre présentent un risque non négligeable lors de leur évolution dans le temps ». Mais la Ville a toujours nié qu’il s’agisse d’emprunts dits « toxiques ».
Madame le Maire, vous n’avez pas le droit de laisser notre ville s’enfoncer dans le surendettement, au mépris des générations futures.

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 15:34

Le mois dernier, Madame le Maire, ses 17 adjoints et ses conseillers municipaux délégués se sont offerts (à nos frais) une magnifique plaquette publicitaire de 55 pages, pour nous expliquer à quel point, selon eux, « tout va bien à Charleville-Mézières ».
Notre groupe municipal d’opposition, par l’intermédiaire d’Else JOSEPH, a réagi vigoureusement pour exiger que nous puissions nous aussi nous exprimer. Après plusieurs jours de négociations pour faire simplement respecter la loi française qui prévoit que l’opposition municipale puisse participer au bilan « à mi-mandat » de la municipalité, nous avons obtenu la publication de l’encart ci-joint. Le manque de place ne nous permet pas hélas d’y dénoncer toutes
les contre-vérités, les astuces grossières de présentation et les coups de bluff de ce document. Nous y reviendrons.
Quelles que soient les difficultés, nous continuerons de vous défendre. La municipalité de Charleville-Mézières s’occupe moins que jamais des vrais problèmes que vous rencontrez. La sécurité en est l’un des exemples les plus frappants. Et justement, un nombre croissant de Carolomacériens considèrent que la vidéo-protection est désormais une nécessité à Charleville-Mézières pour assurer leur tranquillité.
La déchetterie du Waridon est équipée de caméras et d’autres doivent être installées sur le parking du Petit-Bois. Des caméras équipent les bus de l’agglomération depuis longtemps. Il est temps de lever le blocage idéologique sur
le déploiement de la vidéo-protection dans notre ville. Si des caméras permettent d’assurer la surveillance d’un parking ou d’armoires de déchets, pourquoi les refuser en ville où elles pourraient protéger les habitants de Charleville-Mézières ? Nous avons interpellé Mme le Maire sur ce point.
La vidéo-protection ne permettrait pas de se passer de la présence humaine des policiers. Elle rendrait les policiers du commissariat plus efficaces encore puisqu’elle permettrait aux patrouilles de se déplacer à bon escient plutôt que de tourner en ville à l’aveuglette.
L’investissement dans un réseau de caméras peut être aidé par l’État jusqu’à 50 %, et il serait rentable car la vidéo-protection nous permettrait de réaliser des économies substantielles, en dissuadant les tags, les dégradations sur la voirie, sur le mobilier urbain ou sur certains équipements publics tels que le stade de Salengro ou la salle Gabriel Jably, régulièrement endommagés.

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